Expositions

La tanière | Mamhadou Diop | Interpol'art | La collection Jean Bigot | Colapso Cardiaco | La mort de M. Gambier |
Pterodactylus aquatinus | Une execution | Portraits d'indigènes blancs | Cabinet de curiosité | Black Box | Je me souviens | Figures libres |

Je me souviens

Cette exposition est une vanité.
Elle parle de la vie comme d'une chose lointaine, passée.

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Il n'y a pas de lumière directe, les images et les sons sont étouffés.
L'espace est entièrement recouvert de bâche noire.
Dans un premier angle de l'espace se trouve une vitrine contenant divers objets et dont les vitres, couvertes de bâche, ne laissent apparaître que des images floues. Aux trois autres angles, sur des socles, des écrans bâchés de noir diffusent des vidéos en boucle ; l'artiste exécutant des expériences absurdes au son d'un piano répétitif/ des séquences de la vie quotidienne/ une danseuse qui tourne alternée avec une femme enceinte (vidéos muettes).
Sur la bâche du fond sont projetées par l'arrière des images de vagues. Au centre de la salle, il y a une sorte de tente constituée de bâche translucide attachée aux murs par de fins cordages.
Une moitié accessible de cet espace contient trois fauteuils bâchés faisant face à un téléviseur recouvert lui aussi, qui diffuse, avec le son, une accumulation de brèves séquences de programmes TV du monde entier. La seconde moitié de la tente est hermétique et on peut y voir, par de petites ouvertures irrégulières, une vanité ; Sur une table couverte de noir, des bocaux au contenu mystérieux, une assiette avec des fruits, deux miroirs et un tourne disque qui joue un disque sur lequel est posé un crâne humain qui, repoussant le bras à chaque passage, fait sauter la musique de "staying alive" des Bee Gees.

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